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25 janvier 2003

Et si à Orsay, on discutait d’intercommunalité ? ……...

Publié dans le ForumInfo n°13, janvier 2003

Historique

Alors que Madame Aubry maintient les Orcéens dans l'ignorance de ce qui se passe, l'intercommunalité avance. Où en sommes nous ? Suite à la loi Chevènement, le district du Plateau de Saclay (DIPS) s'est transformé en Communauté de Communes du Plateau de Saclay (CoCoPS). En fait seules 10 communes en font partie, les communes des Yvelines ayant formé ou rejoint d'autres communautés. Sont donc partie prenantes aujourd'hui de la CoCoPS les communes de Palaiseau, Gif sur Yvette, Orsay, Bures sur Yvette, Saint Aubin, Villiers le Bacle, Saclay, Vauhallan, Igny, et Bièvres.

Le 7 novembre 2002, la CoCoPS a décidé de se transformer en Communauté d'Agglomération. Ceci permet d'obtenir de l'Etat des moyens (Dotation Globale de Fonctionnement) plus importants qu'une communauté de communes et de définir des compétences communautaires plus larges. Pour cette transformation, une extension des compétences de la communauté a été décidée et soumise au vote des conseils municipaux.

Orsay, Gif, Bures, Saclay , Palaiseau et Igny ont approuvé cette extension des compétences; Bièvres, Saint Aubin, Vauhallan et Villiers le Bacle ont voté contre. Les petites communes du plateau ont en effet très peur de se faire imposer des aménagements par les grosses. Dans cette communauté d'agglomération, les grosses communes ont plus d'intérêt que les petites, et les intérêts politiciens sont très forts : qui aura les postes de président, vice-présidents, rémunérés et donc rapporteurs de finances aux partis ? Qui décidera des orientations et des réalisations communautaires, là encore génératrices de retour vers les partis par le biais des accords directs ou occultes entre ceux-ci et les bureaux d'études ou entreprises ?

Finalement, la communauté d'agglomération a été votée le 5 décembre 2002. Ceci est soumis à ratification par les conseils municipaux. Ce devrait être une formalité, d'autant plus que la commune de Bièvres a demandé et probablement obtiendra son retrait de la CoCoPS pour adhérer à la communauté de communes du Grand Parc avec Buc, Jouy en Josas, Les Loges en Josas, Versailles, etc.

Nos convictions

Depuis le lancement de la loi Chevènement, CAS a soutenu qu'il ne pouvait y avoir communauté d'agglomération pour Orsay sans les Ulis et la zone de Courtaboeuf.

Le retrait de Bièvres confirme bien ce que nous avons toujours dit : il n'y a pas de lien de vie direct entre Orsay et Bièvres, entre le Nord et le Sud du plateau. Le schéma d'intercommunalité semble bien s'orienter maintenant vers une communauté d'agglomération comprenant outre les 9 communes restantes de la CoCoPS, les communes des Ulis, de Villebon et de Villejust.

Pourquoi défendre l’élargissement à Villebon, Villejust et Les Ulis ?

Dans les compétences de la communauté d'agglomération il y a :

- le développement économique : sans Courtaboeuf et ses hectares de terrain déjà sacrifiés à l'industrie, le mitage progressif du plateau par les zones d'activités est inéluctable;

- l'aménagement de l'espace communautaire : l'urbanisme cherchant à définir un centre, l'extension aux communes du Sud (Les Ulis, Villebon, Villejust) déplace ce centre vers Orsay ou Palaiseau, ce qui laisse le plateau en périphérie et permet de le concevoir comme un espace agricole protégé;

- l'équilibre social de l'habitat : sans les Ulis et Courtaboeuf, il parait très difficile de régler des problèmes tels que le développement de logements sociaux, l'accueil des gens du voyage;

- la politique de la ville : Madame Aubry qui refuse l’idée d’une communauté d’agglomération avec les Ulis a pourtant récemment signé un accord avec les Ulis pour des études sur la prévention de la délinquance !

- la voirie : beaucoup d'Orcéens vont faire leurs courses à Carrefour et travaillent à Courtaboeuf; Orsay est également le point de passage obligé pour relier l'autoroute et Villebon;

- la protection de l'environnement : ceci comprend les traitement des déchets, entre autres mais aussi la protection des espaces forestiers. Sans régler les nuisances générées par la zone d’activité de Courtaboeuf, il parait difficile d'avoir une politique environnementale sérieuse à Orsay.

La récente décision de la CoCoPS d'adhérer au SIOM vallée de Chevreuse renforce les liens avec Villebon, Villejust et les Ulis, Villejust possédant l'usine d'incinération et de traitement.

- les équipements culturels et sportifs : avec le grand dôme de Villebon, la piscine d'Orsay, la salle Boris Vian, la non mise en commun de ces équipements conduiraient à une "gabegie " financière pour l'ensemble des communes de la région.

Restons vigilants

Les problèmes de fonctionnement de cette communauté d'agglomération restent importants : les représentants des communes ont été nommés par les conseils municipaux sans que les minorités ne soient représentées. Les considérations politiciennes de pouvoir ont été prépondérantes et les aspirations et la représentation des habitants inexistantes.

CAS continuera à se battre pour que :

- une véritable information soit donnée à temps aux habitants pour qu'ils puissent donner leur avis, au besoin dans la rue;

- Orsay ne soit pas séparé des communes des Ulis et de Bures, avec lesquelles il a des liens très étroits par l'imbrication des voiries entre autres;

- le plateau de Saclay reste un territoire essentiellement agricole.

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