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23 novembre 2006

Un OIN pour faire quoi ?

     

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Quand les moyens dissimulent la fin….

Plus de 300 personnes réunies à l’IUT d’Orsay samedi 18 Novembre, à l’appel de L'Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay (UASPS). Le bouche à oreille tous azimut depuis la réunion organisée par le préfet a bien fonctionné. Le préfet, plutôt que de venir s’expliquer lui même, a prudemment envoyé un des deux médiateurs « garants de la concertation », Lucien Chabason. Un médiateur peut aussi être utilement un intermédiaire…

Un diaporama préparé par l’UASPS a présenté de façon constructive la question, en offrant une large place aux conclusions de l’étude menée par l’association « Terre et Cité », visant à concilier sur le territoire les besoins des agriculteurs, de la recherche, de l’enseignement, des entreprises et de la population.

De nombreux élus étaient présents (avec quelques exceptions notables comme François Lamy, président de la CAPS). Malgré des nuances, se dégage un socle commun, allant des Verts à l’UMP en passant par le PS et l’UDF :

- Le délai d’un mois pour réagir sur le cahier des charges du concours d’idées est trop court

- L’Etat ne devrait rien faire avant que le SDRIF ne soit bouclé

- Le projet d’A126 et de transport en commun lourd doivent être retirés

- Les 2000 ou 2300 ha de terres agricoles à préserver doivent être cartographiés et inscrits dans le cahier des charges du concours d’idées

Mais au-delà de ce beau consensus (qui aurait osé ne pas être d’accord avec cela… !) les prises de positions les plus intéressantes ont concerné la définition du besoin : à quoi bon disserter sur les modalités de la concertation et lancer des concours d’idées si le besoin n’est pas clair. S’agit-il de permettre le développement de la recherche, s’agit-il d’accompagner les besoins des pôles de compétitivité (System@tic et autres), ou s’agit-il, sous couvert d’aménagements nécessaires à la recherche, de faire une urbanisation beaucoup plus large ? La charrue semble devant les bœufs.

Pas de réponses du médiateur sur cet aspect fondamental. Ayant présenté un CV plus que respectable, puisque ayant travaillé sur la prise en compte de l’environnement dans différents cas de figure (loi sur le littoral, sur la montagne, code de l’urbanisme, convention de Barcelone notamment), il a surtout insisté sur la démarche de concertation :
« il s’agit de construire un consensus sur l’avenir de la région, de trouver une méthode de construction du consensus, puis de l’appliquer. C’est à cela que sert le concours d’idées. Rien n’est défini. La vision est en cours de construction d’après ce que j’ai compris. ».

A-t-il vraiment bien compris ?

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