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18 mars 2014

Le ni-ni de « Orsay en action » : un peu dans le déni...

Suite de notre revue de presse électorale : lecture critique du programme de « Orsay en action », la liste conduite par Jean-Christophe Péral et distribué sous forme d'un journal. Tiens, première chose à noter, « Orsay et rien d'autre » s'est mué en « Orsay en action » en quelques jours. Oui, le premier slogan était vraiment horripilant, excluant, des experts en communication sont passés par là pour, on imagine, repositionner le message sur des valeurs positives, ou quelque chose de ce style.

Le candidat affiche et revendique son ni-droite ni-gauche, et son indépendance vis à vis des partis. On doit reconnaître que c'est assez convaincant à première vue, surtout s'il se tient à cet engagement de ne pas faire d'alliances entre les deux tours. En étudiant le programme, on trouve quelques promesses qui confirment cette position d'indépendance : le candidat prend clairement parti pour la gestion publique de l'eau « L'eau est un bien commun. La reprise de sa gestion présente un intérêt écologique et économique », ce que l'actuel maire n'a pas fait au début de sa campagne et ne fait maintenant que du bout des lèvres (la gestion publique de l'eau n'étant pas clairement posée dans son programme comme un objectif, mais comme « une question de fond »). Un bon point pour Péral. Autres bons points : un journal municipal plus informatif, le refus du cumul des mandats, l'action en faveur du commerce de proximité, pas bête cette idée de carte de fidélité locale.

Mais après un premier tract assez adroit où finalement se trouve plus de critique contre la droite que la gauche, soudain le ni-ni se fissure : Jean-Christophe Péral déplore que la convention avec l'EPFIF impose à la commune de réaliser 50 % de logements sociaux sur le périmètre du centre-ville, tandis que l'actuel maire annonce 30 %, et que Jean-Christophe Péral voudrait lui s'en tenir au minium légal, on suppose qu'il s'agit des 20 % de la loi SRU qui sont passés à 25 depuis la loi Duflot. Il y a effectivement besoin d'éclairer ces chiffres, mais au fond, pourquoi pas 50 % ? Cela permettrait à Orsay de rattraper son retard sur ce plan et de vivifier le centre-ville. Et puis encore les sempiternelles ritournelles sur les places de parking, ne peut-on rien imaginer d'autre pour desservir ce centre ? Minibus électriques, système de livraison à domicile mutualisé entre commerçants, plein d'idées mises en pratique ailleurs ont été discutées lors de nos réunions publiques de l'automne et sont à étudier pour Orsay.

Un urbanisme pour tous ou pour reproduire l'entre-soi ? Des mobilités pour tous ou organisées autour de la bagnole ? Ce sont là vraiment des éléments déterminants de l'orientation d'un projet de ville. Ce qui nous conduit à penser que, dans le « ni-ni » de « Orsay en action », il y a un ni tout petit et l'autre très grand...

 

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